4A SPFF AU FIL DES ANNÉES
35 ANS D’HISTOIRE
En 1989, le secteur francophone du ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick renforce ses relations avec ses partenaires clés en les invitant à collaborer ensemble pour créer une activité spéciale. Puisque la promotion de la langue et de la culture française auprès des jeunes francophones de la province est une de ses grandes priorités, le ministère décide de créer la Semaine provinciale du français. Un événement très rassembleur pour tous les acteurs de la francophonie.
Les premières années, la Semaine se tient au mois d’avril. Par la suite, la tenue de l’événement coïncide avec le 20 mars, soit la Journée internationale de la Francophonie.
Le premier comité organisateur de l’événement comprend des représentants des partenaires suivants :
· l’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick,
· l’Association francophone des parents du Nouveau-Brunswick,
· l’Association des conseillers et des conseillères scolaires francophones du Nouveau-Brunswick,
· l’Association des conseillères et des conseillers en pédagogie du Nouveau-Brunswick,
· l’Association des directions générales scolaires,
· l’Université de Moncton,
· le Conseil provincial des sociétés culturelles du Nouveau-Brunswick,
· la Société Radio-Canada,
· l’Acadie NOUVELLE
· le ministère de l’Éducation.
Chacun de ces partenaires apporte une aide logistique ou matérielle pour que les activités et les événements spéciaux tenus dans le cadre ou en marge de la Semaine soient couronnés de succès.
Bien que la Semaine provinciale du français connaisse des débuts modestes, elle connaît de plus en plus de succès et se rend au‑delà du cadre scolaire. Dès lors, la Semaine est l’occasion pour tous de célébrer dans la communauté la fierté d’appartenir à la grande famille de la Francophonie internationale. De plus, la participation des médias électroniques et imprimés, provinciaux et locaux contribue à faire rayonner l’événement.
Un premier concours de la chanson thème de la Semaine a lieu en 1991. Le concours est ouvert aux artistes de la province et aux élèves des écoles francophones. La chanson « C’est un amour » d’Étienne Deschênes et d’Albert Belzile y remporte la palme. Encore aujourd’hui, elle est la chanson thème de la SPFF.
À ses débuts, ce sont surtout les enseignantes et enseignants de français qui organisent les activités de la Semaine provinciale. Progressivement, le Comité organisateur mobilise l’ensemble du personnel enseignant pour faire la promotion de la langue française et valoriser l’utilisation du français international à l’oral et à l’écrit. La maîtrise de la langue doit devenir une priorité dans l’ensemble des disciplines enseignées, puisque la langue est le premier véhicule de la connaissance et de l’apprentissage.
Afin d’appuyer cette vision, le ministère, en collaboration avec le Comité organisateur, décide en 1996 de renommer l’événement « Semaine provinciale de la fierté française (SPFF) ».
En 1997, un exercice de planification stratégique permet de réaffirmer le mandat du Comité organisateur, soit de promouvoir la Semaine provinciale de la fierté française dans le réseau scolaire francophone par l’organisation et la coordination d’activités provinciale, et ce, en encourageant les écoles à organiser leurs propres activités dans le cadre de la SPFF.
Chaque année, un slogan est choisi, une nouvelle affiche est lancée et des articles promotionnels sont mis en vente.
Les concours changent au fil des ans. En plus des productions écrites, les jeunes sont invités à produire des reportages audio et vidéo et des bandes dessinées ainsi qu’à soumettre un programme d’activités pour souligner la Semaine. En 2000, on demande pour la première fois aux élèves de participer au choix du slogan de la Semaine provinciale de la fierté française et de présenter des œuvres pour la préparation d’un calendrier.
Partenaires de la SPFF, le milieu de l’édition ainsi que les associations et organismes, un important promoteur de la langue française qui permet d’offrir des cadeaux de qualité aux jeunes gagnants et gagnantes.
C’est lors de la 18e édition qu’une nouvelle cérémonie est ajoutée à la programmation de la SPFF. Afin de clore les activités entourant l’événement, le ministère organise une cérémonie de clôture au cours de laquelle des prix sont remis aux élèves gagnants de différents concours de la SPFF ou d’autres concours de la francophonie. La première cérémonie de clôture est présentée à la salle Empress du théâtre Capitol à Moncton.
Depuis 2008, un comité d’orientation est formé afin de repositionner le projet de la SPFF et ainsi de permettre une meilleure collaboration entre les différents partenaires en plus d’atteindre les objectifs de la province et des districts en matière de construction identitaire. L’édition 2009 fait place à de nouvelles initiatives offrant une plus grande place aux élèves dans les activités de la SPFF. L’œuvre d’art qui illustre le thème de la Semaine, et qui sert à la distribution d’articles promotionnels, est conçue par des élèves d’une classe d’art du secondaire en collaboration avec un artiste professionnel. De plus, pour favoriser la participation des élèves et des écoles la cérémonie de clôture est présentée dans les écoles secondaires de la province.
En 2009, le tournoi provincial de débats est mis sur pied pour permettre aux élèves de la 9e à la 12e année de développer leurs habiletés d’orateur et débattre d’un sujet d’intérêt pour les jeunes et les citoyens du Nouveau-Brunswick. Le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance et l’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick (AEFNB) travaillent ensemble à la conception et la réalisation de cet événement.